THEORIES DES ORGANISATIONS / LICENCE 3

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À propos du cours

INTRODUCTION Il est certain que l’intitulé de la matière présente deux notions difficiles à cerner : Théorie et Organisations. La « Théorie des organisations » est de plus en plus utilisée ; elle ne représente pas un corps unique cohérent du point de vue théorique de ce que sont les organisations. En fait, il existe de nombreuses théories de ce que sont les organisations et aucune n’est suffisamment complète à elle seule pour revendiquer le statut de « théorie des organisations ». C’est pourquoi l’objectif de ce cours est d’essayer de favoriser une réflexion sur ce que sont les organisations et sur les manières de les analyser. Comme nous le verrons, il y a de nombreux angles d’attaque possibles.

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Qu’allez-vous apprendre ?

  • Objectifs pédagogiques
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Contenu du cours

INTRODUCTION
Il est certain que l’intitulé de la matière présente deux notions difficiles à cerner : Théorie et Organisations. La « Théorie des organisations » est de plus en plus utilisée ; elle ne représente pas un corps unique cohérent du point de vue théorique de ce que sont les organisations. En fait, il existe de nombreuses théories de ce que sont les organisations et aucune n’est suffisamment complète à elle seule pour revendiquer le statut de « théorie des organisations ». C’est pourquoi l’objectif de ce cours est d’essayer de favoriser une réflexion sur ce que sont les organisations et sur les manières de les analyser. Comme nous le verrons, il y a de nombreux angles d’attaque possibles. Notons toutefois dès à présent, qu’un élément essentiel est le clivage qui oppose d’une part ceux qui pensent que l’organisation est un système de coopération, harmonieux et en équilibre autour de buts communs et ceux qui à l’inverse pensent que l’organisation est un lieu de conflits et d’affrontements entre des intérêts divergents [DESREUMAUX, 1998, 13]. Les angles d’attaque permettant d’étudier les organisations étant nombreux, le cours de Théorie des organisations ne constitue en fait qu’une manière de relier diverses approches abordées dans d’autres disciplines. Ceci permet de comprendre pourquoi les questions et les approches dont nous allons discuter en pendant ce cours, vont s’articuler autour d’autres enseignements. L’objectif est donc bien de développer l’esprit critique. L’idée n’est pas de dire : voici une manière d’analyser les organisations mais plutôt de dire, il y a plusieurs manières d’analyser les organisations, aucune n’a l’exclusivité du bon sens et toutes ont leurs présupposés (théoriques, idéologiques, etc..). Il est donc important de reconnaitre la multiplicité et la diversité de la théorie des organisations. Certaines écoles pensent que c’est un champ assez récent et qu’il finira par résoudre ses divergences en murissant et atteindre une perspective unique. Ceci dit, la théorie des organisations sera toujours multiple à cause de la diversité des sources d’inspiration et aussi parce que les organisations ne peuvent être expliquées et analysées par une seule théorie.

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES ORGANISATIONS

II- LES ORGANISATIONS
De manière immédiate et appliquée à la gestion, trois sens peuvent être attribués au mot organisation. - Sens 1 : l’activité d’organiser, qui consiste notamment à élaborer une structure, des procédures, un ordre propre au système. 4 Samuel Kouca BOUDA / Economiste – planificateur, consultant en développement local - Sens 2 : l’organisation est le cadre que représente pour ses membres l’état d’un système après l’acte d’organiser, notamment en termes de structures et de culture. - Sens 3 : l’organisation est une institution sociale en tant que système organisé. Tableau N° 1 : L’organisation L’organisation regroupe tout ce qui crée de l’ordre dans un système sociotechnique ou sociétal. Cet ordre suppose : - l’orientation du système vers un but, vers des résultats, - un cadre de référence comportemental, - une identité spécifique au système, - un fonctionnement interne propre. Mais le mot organisation est utilisé dans d'autres domaines que celui de la gestion. Ainsi pour Edgar Morin, l'organisation est l'agencement de relations entre composants ou individus qui produit une unité complexe ou système, dotée de qualités inconnues au niveau des composants ou individus. L'organisation lie de façon inter relationnelle des éléments ou événements ou individus divers qui dès lors deviennent les composants d'un tout. Elle assure solidarité et solidité relative à ces liaisons, donc assure au système, une certaine possibilité de durée en dépit des perturbations aléatoires. L'organisation donc : transforme, produit, maintient. Francisco Varela, biologiste, a écrit : " l’organisation (un ensemble de relations conduisant à des transformations de forme donnée) est l'élément qui définit une unité vivante indépendamment de sa structure, de la matérialité au sein de laquelle cette organisation est incorporée. Cette affirmation entraîne trois conséquences majeures. - Toute explication d'un système biologique doit prendre en compte deux aspects complémentaires : l'un se réfère au système comme à une organisation, et l'autre s'y réfère comme à une structure, comme à un exemple de cette organisation. La première approche doit rendre compte des relations dynamiques spécifiques entre les composants qui définissent le système. La seconde approche doit montrer comment les composants particuliers du système s'agencent, au sein des interrelations qui le constituent. Tout système biologique peut être analysé en fonction de ses composants actuels, comme tout système physique. - Ce qui est spécifique à la biologie, c'est l'analyse de cette classe de machines que sont les systèmes vivants et des transformations qu'elles peuvent subir dans le temps. Cette dualité organisation/structure constitue la première instance importante à faire apparaître dans la description que nous donnons d'un système. En fait, le besoin d'inclure à la fois l'organisation et la structure dans l'explication d'une machine dépend uniquement de ce que nous, en tant que communauté d'observateurs, considérons comme pertinents…

CHAPITRE II : L’ECOLE CLASSIQUE
L’école classique (ou école formelle) des organisations regroupe des courants de pensée aux préoccupations très différentes, mais marquées par une même approche de l’organisation à savoir la recherche de la rationalité. En relation avec la révolution industrielle (mécanisation, urbanisation), cette école donne une place prépondérante à la production et aux ingénieurs. Dans le but d’améliorer la productivité, les premières réflexions sur l’organisation portent sur la rationalisation du travail, des structures, de la direction et cherchent à donner une solution unique et universelle aux problèmes rencontrés par les entreprises dans la gestion de leurs activités. Selon cette logique, il est possible de distinguer trois principales contributions associées à ce courant : la rationalité productive (F.W Taylor), la rationalité administrative (H. Fayol) et la rationalité structurelle (M. Weber). Elle désigne l’ensemble des théoriciens qui à la suite de Taylor et Fayol ont étudié l’organisation en se référant à un certain nombre de principes : - Principe hiérarchique : l’entreprise est comme une succession d’échelon dont le niveau supérieur détient l’autorité qui se décline par délégation dans les échelons subordonnés. - Principe de l’unité de commandement : subordonne l’autorité fonctionnelle à l’autorité hiérarchique. - Principe d’exception : les taches habituelles/coutumières/ programmées doivent être confiées au niveau le plus bas, seul remontant au niveau supérieur hiérarchique – les taches exceptionnelles. - L’optimisation de l’éventail de subordination = la recherche du nombre optimum de subordonné qui délimite le pouvoir hiérarchique et l’importance de la délégation. - Principe de la spécialisation organisationnelle = spécialisation au niveau des pauses de travail et au niveau de l’organisation.

III- Henri FAYOL ET « L’ADMINISTRATION INDUSTRIELLE » (1841 – 1925)
Diplômé de l’école de mines, il débute dès l’âge de 19 ans comme ingénieur dans une entreprise industrielle. Il publie 3 ouvrages dont le plus célèbre est « Administration industrielle et générale : prévoyance, organisation, commandement, coordination, contrôle », (1916). Le constat de Fayol est que les dirigeants d’entreprise sont formés dans des grandes écoles d’ingénieur où il y pratique que des cours techniques, où on n’enseigne jamais l’administration, le commerce, la finance etc. il est persuadé que tout bon manageur-dirigeant ne peut se former directement sur le terrain et doit suivre des enseignements spécifiques.

IV- WEBER ET « LA RATIONNALISATION DE L’ORGANISATION »
Max Weber (Allemagne ; 1864-1920) est un des pères de la Sociologie et auteur majeur de la théorie des organisations. Contrairement à Taylor et Fayol, il n'a aucune pratique managériale. Après des études de droit (mais aussi en économie, philosophie, histoire et théologie), il a été avocat à Berlin.

V- ÉTUDE CRITIQUE DE L’ECOLE CLASSIQUE
Les limites de l'Ecole classique se trouvent dans ses principes mêmes : Tout d'abord, la déshumanisation du travail provoque une contestation de plus en plus vive : Absentéisme, " turnover " important. Il provoque également la naissance d'un pouvoir syndical important et des conflits sociaux de plus en plus durs contre les cadences infernales ou le salaire au rendement. Ensuite, le salaire n'est pas le seul stimulant pour l'individu au travail, celui-ci cherche à satisfaire d'autres besoins tels que le besoin de reconnaissance ou le besoin d'accomplissement. Puis, Taylor a une vision réductrice de la productivité, du fait qu'il estime que celle-ci résulte uniquement de l'économie de travail, alors qu'elle dépend d'autres facteurs, entre autres, les économies de matières et de la technologie de production. Enfin, une dernière critique adressée à ces théories, provient du fait qu'elles ignorent les interrelations entre l'entreprise et son environnement. Les spécificités sectorielles ne sont pas prises en compte, les problèmes de flexibilité, d'adaptabilité de l'entreprise aux contraintes de l'environnement, en particulier par le biais de sa structure, semblent absents du discours classique. L'entreprise apparaît comme un système clos, fonctionnant selon des règles préétablies. Il devient alors indispensable de trouver un sens plus humain au travail. De nouvelles approches fondées sur la sociologie et la psychologie vont alors voir le jour.

CHAPITRE III : L’ECOLE DES RESSOURCES HUMAINES
L’évolution des techniques de production et les transformations qu’elle implique quant à la nature du travail donne naissance à l’ergonomie (étude des conditions de travail et des relations entre l'homme et la machine). L’ergonomie a pour finalité l’adaptation du travail à l’homme. Sigmund Freud fait ressortir l’importance des facteurs psychologiques sur la productivité des entreprises. Les facteurs physiologiques liés à l’environnement physique et aux conditions de travail influent sur cette productivité. L’école des relations humaines critique l’école classique parce qu’elle néglige la nature humaine du travail et les motivations / démotivations des salariés. Elle étudie l’attitude des hommes au travail, leur psychologie et le comportement des groupes de travail. Elle accorde donc à la dimension humaine de l’entreprise une place essentielle.

CHAPITRE IV : LES THEORIES MANAGERIALES DES ORGANISATIONS
Les organisations sont influencées par l’environnement socioéconomique. Ce constat est le point de départ de très nombreuses recherches relevant des théories managériales. Le concept clé est celui de la contingence qui caractérise l’influence de variables externes sur l’évolution des structures des organisations. D’autres dimensions caractérisent ces théories managériales que sont : le degré de spécialisation de la structure, le degré de standardisation du travail, le degré de formalisation du fonctionnement (niveau de flexibilité), le degré de centralisation des décisions et la configuration de l’organisation.

CHAPITRE V : APPROCHES CONTEMPORAINES DES ORGANISATIONS
Vers les années 1970, les jeux de pouvoir au sein des organisations deviennent les centres d’intérêts essentiels de la sociologie et du management. Ces sciences étudient les groupes humains et leurs interactions dans le cadre de la rationalité limitée. Les travaux ne se positionnement plus sur l’opposition entre exécutants et dirigeants mais étudient les acteurs et leurs relations comme vecteurs principaux de l’efficacité et de la performance des organisations. Il est alors question de sociologie des organisations bien plus que de sociologie du travail. Il est aussi question d’organisation et non plus de bureaucratie.

BIBLIOGRAPHIE
- Toutes les théories du management ; carol Kennedy ; 3eme édition paris 2003 - Management de l’administration ; Michel Amiel ; Francis Bonnet ; Joseph Jacobs ;2e édition ;1998 - Gestion des compétences ; la grande illusion ; pour un new deal « compétences » par Bernard Merck ; pierre-Eric Suter ; groupe de Boeck S.A 2009 - Management des organisations, Jean Michel Plane, 5eme édition, Dunod. - Les topos, Théorie des organisations, Jean Michel Plane, 5éme édition, Dunod. - Théorie des organisations, Pascale De Rozario et Yvon Pesqueux, Pearson. - Théorie des organisations, Alain Desreumaux, 3ème édition, Les essentiels de la gestion, edition EMS Management et société.

Notes et avis de l’apprenant

Encore aucun avis !
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